Les avantages de l’auto-entreprenariat
Le statut d’auto-entrepreneur a beaucoup de succès grâce à sa simplicité.
Les formalités administratives simplifiées permettent en effet de créer facilement son activité par une déclaration en ligne. Les conditions d’éligibilité souples rendent ce statut cumulable avec une activité salariale (sous réserve cependant des clauses de non-concurrence du contrat de travail) ou cumulable avec des indemnités de retour à l’emploi versées par Pôle Emploi.
Les obligations sont limitées avec une comptabilité facile à mettre en place, sans obligation de réaliser le fastidieux bilan annuel si redouté de bien des entrepreneurs : il est juste imposé de tenir une comptabilité simplifiée, de cantonner son activité sur un compte bancaire dédié et de pouvoir justifier les encaissements par des factures émises.
Les inconvénients de l’auto-entreprenariat
La souplesse du régime et ses formalités administratives simplifiées ne doivent pas faire oublier les quelques inconvénients du statut. Le CA maximal pour être dispensé de TVA est de 34 400 euros pour les activités libérales ou de service et de 85 800 euros pour les activités commerciales :
au-delà de ces seuils, il faut gérer la TVA… ce qui complexifie la comptabilité comme les factures émises. Par ailleurs, l’auto-entrepreneur déclare un chiffre d’affaires brut, sur lequel sont calculés ses charges et son imposition : le système est d’autant plus intéressant qu’il y a peu de charges (qui ne sont pas déductibles) et convient donc mieux à des prestations intellectuelles (conseil par exemple) ou de main d’oeuvre (petits travaux) qu’à une activité complexe nécessitant des investissements.
Enfin, l’auto-entrepreneur est redevable de la contribution foncière des entreprises, dont le montant est très variable suivant les communes : il peut être nul dans certains cas, mais peut aussi avoir un minimum indépendant du chiffre d’affaires dans certaines villes plus gourmandes !